Communiqué du SP de la CGT de Catalogne
Récemment, le tribunal de Cerdanyola del Vallès qui instruit le cas de fermeture d'étudiants au presbytère de l'Universitat Autònoma de Barcelona (UAB) de l'année 2013 (le cas connu sous le nom de “27 et plus”) a dicté une audience interlocutoire au cours de laquelle l'ouverture du procès oral est fixée et une caution absolument disproportionnée est fixée, de 511.835,05 EUR pour assurer les responsabilités civiles. 27 les personnes inculpées à la suite de cette manifestation universitaire attendent demandes criminelles de 11 je 14 années de prison, selon le cas, et interdiction d'accès à l'UAB pendant 5 ans. Parmi eux se trouve notre secrétaire général, camarade Ermengol Gassiot. Le lien mentionné ci-dessus, comme tout le monde peut le supposer, ne sera pas payé par 27 affecté et affecté, ce qui entraînera probablement des processus de paie et de saisie des biens.
Au cours des prochains jours ou semaines 27 personnes sera convoqué à comparaître dans les bureaux de la justice pour remettre une copie des actes d'accusation, de sorte qu'à terme 3 jours comparaître avec un avocat et un procureur, et sont tenus de déposer la caution.
Ce Secrétariat Permanent considère que tout ce processus n'est rien d'autre que un montage motivé par la vengeance politique du précédent recteur ultralibéral de l'UAB, visant à punir le mouvement étudiant et le syndicalisme qui lui ont fait face pour défendre l'université publique. L'action de ce presbytère, et l'histoire de complot construite par les avocats qu'il a engagés à cet effet, a été exploité par le parquet, corps politique de l'État espagnol, d'entamer une procédure judiciaire surprenante qui suppose le pire cas de répression politique dans une université depuis l'ère franquiste.
Face à cette situation, notre collègue Ermengol Gassiot a décidé qu'il ne participerait pas à la farce et qu'il ne comparaîtrait en aucun cas devant le tribunal de son plein gré, tout en faisant face aux conséquences de leur décision.
Ce Secrétariat Permanent partage pleinement l'analyse qui soutient la décision prise par notre collègue Ermengol, et nous le soutenons. Nous comprenons que devant un attaque politique (instrumenté sous la forme d’un processus judiciaire) contre les libertés et les droits civils il est légitime de pratiquer la désobéissance et la solidarité pour contester publiquement l'ensemble de cette assemblée répressive. Nous considérons qu'à l'heure actuelle, nous jouons une grande part du message qui sera transmis dans les luttes sociales à venir sur la réponse à donner à la répression politico-judiciaire.. On joue beaucoup, et les stratégies punitives utilisées pour paralyser et désarmer toute forme de résistance syndicale, étudiant ou social doit être arrêté. Dans le cas précis d’Ermengol, la présente assemblée vise à supprimer l'exercice de l'action syndicale par la CGT à l'UAB pour la défense des droits des travailleuses et de l'université publique i, au delà de ça, nous le considérons une attaque contre notre organisation dans son ensemble.
Nous voulons qu'il soit clair que, dans la mesure où cela dépend de nous, aucun des 27 les personnes responsables sont et ne seront jamais seules. Nous appelons toutes les Fédérations et Syndicats de la CGT de Catalogne, à l'ensemble de notre militantisme, mouvements sociaux et peuples solidaires préparer la réponse collective et organisée que méritent ces faits. La CGT de Catalogne ne se fera pas attendre, et il ne restera pas les bras croisés. Nous nous réservons le droit, en tant qu'organisation, agir quand et comme nous le jugeons approprié, compte tenu de la gravité de l'affaire.
FACE À LA RÉPRESSION POLITIQUE, DESOBEÏM! SI NOUS TOUCHONS UN 27 NOUS SOMMES TOUS TOUCHÉS!
Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT de Catalogne
2 de juin de 2017
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